Arrivé en France depuis peu, le Yuzu a su séduire les plus grands chefs cuisiniers, en devenant leur nouvelle source d’inspiration.
Très tendance chez les chefs français, ce petit agrume a su également conquérir la gastronomie mondiale par l’originalité de son goût, sa douceur subtile et sa note d’exotisme.
Mais comment le Yuzu, qui rappelle les saveurs de la mandarine, pamplemousse et bergamote a-t-il bien pu investir notre assiette?
Originaire de Chine depuis plus de 2000 ans, base de la cuisine traditionnelle du Japon, le Yuzu, avec sa peau épaisse et irrégulière, s’est exporté à travers des recettes asiatiques et revisite maintenant nos recettes occidentales.
LES BIENFAITS DU YUZU
Au-delà̀ de sa saveur, le Yuzu apparaît également comme un véritable allié de notre santé. Ces bienfaits sont d’ailleurs connus et reconnus depuis des millénaires.
Au plus pur de la tradition japonaise, il était courant de prendre des bains de Yuzu pour protéger ses articulations et renforcer le corps contre les agressions extérieures.
En effet, très riche en vitamine C et en antioxydants (polyphénols), il représente un véritable support de défenses immunitaires , en prévenant du rhume et de la grippe et en aidant à lutter contre la fatigue.
De plus, ses vertus contre des maladies telles que le rhumatisme, le cholestérol, ou plus grave contre les cancers, sont avérées.
Ce n’est pas tout ! Le Yuzu est un véritable allié qui peut assurer, par une consommation régulière l’apparition des signes du temps en aidant à préserver une peau douce, souple et hydratée ainsi que des cheveux fortifiés.
UN TRESOR SUR LES TERRES NORMANDES
La Normandie s’est emparée de ce petit trésor de bienfaits. Il fait même dorénavant partie du terroir Normand, qui lui confère le nom plein de promesses de « Caviar Normand ». Cette région sait lui offrir des conditions climatiques optimales pour sa croissance. Il reste, néanmoins, très peu présent sur nos étals de marché.
De par sa croissance lente (un arbre met 20 ans avant de donner ses premiers fruits) et sa faible quantité de jus que l’on peut extraire (3 litres de jus par arbre en une récolte), il reste un agrume très coûteux, qui mérite bien son nom de “Caviar de Normandie”.
De ce fait, le Yuzu n’est pas à consommer de façon courante mais plutôt à déguster en tant qu’ingrédient ou assaisonnement.
Sous ces formes, il apparaît comme facile d’utilisation et reste à la portée de tous, que ce soit pour le côté sucré, par exemple avec des écorces de Yuzu confites ou encore pour le côté salé, avec de la moutarde au Yuzu ainsi que du balsamique parfumé au Yuzu
Il ne suffit alors que de quelques gouttes de ce fruit, au goût si particulier, pour aromatiser tout vos plats.
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